"Chez Pimpant, on a fait le choix de dire ciao à l'avion" - Karline Hamain, Co-fondatrice

Publié le :
October 28, 2022
Mis à jour le :
December 14, 2023
Par :
Flora Druesne
Thème
Équipage

“1% de la population mondiale émet plus de 50% des émissions de CO2 liées à l’aviation”, selon une étude relayée par The Guardian. Ce chiffre, souvent cité par les militants écolos, fait certainement réfléchir. Chez Pimpant, on a décidé d’agir en supprimant l’avion de notre quotidien, et on vous explique pourquoi.

L’impact de l’avion sur l’empreinte carbone

Dans un monde idéal respectueux de l’environnement, un citoyen ne devrait pas émettre plus de 2 tonnes de CO2 par an. En effet, selon les données communiquées par le Ministère de la Transition Écologique en décembre 2021, nous devrions diviser par 5 notre empreinte carbone (qui se situe autour des 10 tonnes de CO2 annuelles/habitant en France), pour espérer atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. 

Un trafic en pleine croissance 

Le problème, avec le secteur aérien, c’est sa croissance exponentielle. Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale, plus de 4 milliards de passagers ont pris l’avion en 2017. C’est un record absolu qui continue d’être challengé chaque année, avec une croissance du trafic aérien située autour de 5%.  En 2018, le record de 200 000 vols par jour a été atteint !

Selon l’Association du transport aérien international, nous devrions atteindre la barre des 8 milliards de passagers uniques en 2037

💡 L’empreinte de l’activité humaine sur le climat se mesure en équivalent CO2. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter cet article de l’ADEME (L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie). 

L’avion, champion de la pollution

Si on regarde les émissions de CO2 au kilomètre par voyageur, le constat est unanime : l’avion bat tous les records. Ainsi, selon l’ADEME, le facteur d'émission (km/passager) serait de 285 g CO2e pour l’avion, de 158 g CO2e pour une grosse voiture… et de 14 g CO2e pour le train ! 

Chaque décollage et atterrissage est extrêmement énergivore - ces phases émettraient à elles seules, selon la NASA, 25% des émissions. Logique : un avion a besoin de beaucoup de puissance (et de kérosène) pour pouvoir décoller ou atterrir !  

Mais ce n’est pas tout. Lorsqu’un avion de ligne vole à haute altitude, ses réacteurs rejettent une grosse quantité de gaz dans l’atmosphère (en résultent les trainées de condensation, ces lignes blanches que l’on aperçoit souvent dans le ciel). Problème : ces trainées de condensation ont, elles aussi, un impact sur le réchauffement climatique, en renforçant l’effet de serre…
⚠️  Un seul trajet long courrier permet d’exploser l’empreinte carbone d’un individu ! Par exemple, un aller-retour Paris-New York émettrait environ 1,75 tonne de CO2 par passager… À titre de comparaison, 1 tonne de CO2, ça correspond également aux émissions annuelles moyennes d'un Français pour le chauffage de son domicile. 


👆 Bon à savoir

Pour sensibiliser le grand public sur le sujet du changement climatique, l’endroit le plus froid de Finlande, Salla, a posé sa candidature pour les JO d’été de 2032. Enfin, pas vraiment… Car on comprend très vite en visionnant le clip vidéo de la campagne que cette fausse candidature est un moyen détourné, pour la ville, d’envoyer un message clair : il faut sauver la ville de Salla et la planète (en stoppant le réchauffement climatique, donc).  

Source : Bon Pote.

Une conviction forte pour Pimpant, l’avion c’est non

Les progrès techniques dans le secteur de l’aviation peuvent sembler prometteurs (avec le développement de nouveaux moteurs, de carburants alternatifs comme l’hydrogène au détriment du kérosène…). Cela dit, la décarbonation totale de l’aviation est aujourd’hui loin d’être gagnée. En attendant, c’est à nous, consommateurs, de modifier nos modes de vie… et notre rapport à l’avion !

L’avion et Pimpant, une histoire qui bat de l’aile…

Au cœur de la proposition de valeur de notre entreprise, il y a la préservation de l’environnement. On vous l’expliquait dans notre mission : préserver notre planète est pour nous la priorité n°1 ! Et, à ces belles paroles, on a voulu joindre des actes, des vrais. 

C’est pourquoi l’avion est absolument prohibé chez Pimpant. Concrètement, cela signifie que tous nos déplacements professionnels sont réduits au strict minimum. Preuve en est : nos équipes sont en télétravail intégral, toute l’année (depuis la France)  ! Elles peuvent donc dire au revoir aux allers-retours quotidiens en voiture (et les bouchons qui vont avec).

Mais ce n’est pas tout ! Quand on doit absolument se déplacer (pour participer à une exposition, rencontrer un partenaire ou simplement passer du temps entre coéquipiers), on opte toujours pour un mode de transport doux (comme le train). 

Quant à nos retreats (soit nos séminaires d’entreprise dédiés au team building), elles sont toujours effectuées en France, pas trop loin de chez nous. Après tout, nos régions ont d’incroyables talents ! 🤩


👆  Bon à savoir

Pour venir nous voir en Normandie (là où se situe le siège de Pimpant), Ornella, notre graphiste, fait 7h de train… ce qui représente un effort. Elle pourrait choisir la facilité et opter pour l’avion, mais sa conscience écologique est plus forte que tout !

📌 Bannir l’avion de notre quotidien nous permet à la fois de vivre en phase avec nos valeurs, et de répondre à un certain devoir d’exemplarité. Comment pourrions-nous inspirer les autres et les initier vers un mode de vie plus durable, si nous n’appliquons pas cette philosophie de vie nous-même ? 

Privilégier les solutions de mobilité douces, même pour nos loisirs

Bien que Pimpant n’oblige aucunement ses salarié(e)s à le faire, la majorité de nos collaborateurs s’engage au quotidien pour alléger son impact carbone. Par exemple, cet été, notre responsable éditoriale Margaux s’est initiée à l’écotourisme et a exploré l’Italie en train. Mamma Mia

 Chez Pimpant, nous en sommes convaincus : le transport, ça fait partie du voyage ! Comme l’a dit un jour un grand sage (Orelsan), “ce qui compte, c’est pas l’arrivée, c’est la quête”.  

Zoom sur le Flight Tracking

💡 Depuis ces derniers mois, on entend beaucoup parler de Flight Tracking. Le concept ? Suivre à la trace les jets privés des milliardaires et politiques dans l’espace aérien mondial, afin de dénoncer leurs pratiques irresponsables… et leur impact sur la planète ! 

Par exemple, durant le seul mois de mai 2022, Bernard Arnault aurait effectué, à bord de son jet privé, 18 vols, sur une durée totale de 46 heures… occasionnant une émission de 176 tonnes de CO2. Source : le compte Instagram laviondebernard, qui surveille les émissions de CO2 des plus riches en se basant sur les données publiques disponibles sur OpenSky-Network. D’ailleurs, Bernard Arnault aurait, selon le compte Twitter, vendu son jet privé récemment !
Dans le même style, il y a également ElonJet, un compte Twitter qui suit tous les déplacements en jet privé d’Elon Musk. 

Pour rappel, l’impact d’un jet privé est jusqu’à 20 fois supérieur à celui d’un avion de ligne - puisqu’il vole le plus souvent à vide. 

"Chez Pimpant, on a fait le choix de dire ciao à l'avion", en conclusion 🌺

Pour sauver la planète, les actions individuelles sont plus importantes que jamais. Et justement, renoncer à effectuer des vols moyen ou long courrier (ou du moins les limiter au strict nécessaire) reste la méthode la plus efficace pour alléger son empreinte carbone


De nombreux simulateurs vous permettront aujourd’hui d’évaluer votre empreinte écologique. Nos Gestes Climat, l’outil proposé par l’ADEME, permet par exemple d’évaluer en 10 minutes chrono notre impact réel sur le réchauffement climatique. Pratique et particulièrement édifiant ! 

Sources utilisées

  • “1% of people cause half of global aviation emissions – study”, The Guardian

  • “Estimation de l’empreinte carbone de 1995 à 2019”, Ministère de la Transition Écologique 

  • Le cap des 4 milliards de passagers en avion franchi en 2017”, Trends Tendances

  • “IATA : 8,2 MILLIARDS DE PASSAGERS EN 2037 !”, Air Journal
  • Le budget et l'empreinte carbone, c'est quoi ?”, ADEME

  • Paris-New-York aller-retour: une tonne de CO2 par passager !”, Futura Sciences
  • Pourquoi la transition écologique du secteur de l’aviation ne suffira pas à limiter les émissions”, Ouest France

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